Tout commence dans la petite patrie intérieure

[Poème] l'autre versant

Ce rocher tout devant attire comme un drapeau,

On l'admire quelques temps un peu comme un athlète

Regardant l'horizon, en claquant sous sa peau

La bannière de l'amour qui murmure : bientôt prête.

 

Les parois sont gravées mais les sens n'y voient rien

Tant que mains et pieds nus n'épousent pas la pierre.

Le soleil et la lune embrasent de faibles liens

Et enluminent la scène qui éclaire toute la terre.

 

L'autre face est cachée, elle accueille un perché.

Invisible il est là, sa lumière est la même,

Il s'accroche et s'efforce d'écouter le rocher

Qui résonne quelquefois d'une mélodie qu'il aime.

 

VV

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