Tout commence dans la petite patrie intérieure

Le dogmatisme étouffe, la cause des sans-grade libère, debout la droite !

goutteLes donneurs de leçons en tout genre ont souvent mauvaise presse dans nos groupes d'amis et les communautés diverses qui façonnent notre vie sociale. A juste titre, on préfère souvent le témoin au théoricien, l'homme de terrain Achille à l'homme d'appareil Agamemnon.

Tout ceci résonne des notes de l'unité dans nos entrailles divisées en quête d'ordre. Le politicien qui ne brille pas par sa force de conviction n'y pourra rien : la cohérence, l'alliance entre les paroles et les actes, est une grande valeur humaine.

Quels n'ont pas été mon agacement et mon indignation en écoutant les propos de la socialiste verdâtre Cécile Duflot sur le plateau d'Yves Calvi le 22 novembre dernier. La jeune femme s'est tout simplement payé le luxe de restreindre la liberté de parole d'un responsable politique de droite ! Mais quelle est cette gauche qui cherche à castrer les électeurs de l'autre camp ? Je croyais que le père de tous ces apprentis sectaires, l'ami Dany, proclamait qu'il était interdire d'interdire...

Selon la militante des "Verts", Marine Le Pen n'aurait pas le droit de se prononcer pour le rétablissement de la peine de mort dans l'échelle des punitions prévues par la justice française. Ses attaques ad hominem vont même loin puisqu'elle qualifie ses propos "d'absolument gerbant".

Messieurs les mousquetaires de droite, sortons nos épées, relevons la tête et montons au créneau ! Notre liberté d'expression n'a pas de prix, notre insolence doit rétablir la justice. La droite doit retrouver sa faculté d'indignation.

Comment une partisane si décomplexée du droit à l'avortement peut légitimement dénoncer toute autre forme de droit à la mort ? C'est très beau de pavaner en héroïne de la défense de la vie des criminels, c'est autre chose de soutenir les sans-voix. Les innocents du Ciel crient à la cohérence. C'est magnifique de se prononcer pour la vie. Encore faut-il savoir faire montre d'unité.

La peine de mort n'a malheureusement pas été abolie pour les victimes Melle Duflot. Tuer un criminel considéré comme un danger public est un crime, et il reste abominable en tant que tel. Laisser tuer des innocents par laxisme judiciaire est un double crime. Je pense tout particulièrement en cet instant à Anne-Lorraine Schmitt, tuée sauvagement un matin de novembre par un récidiviste.

La politique doit choisir son camp. Le camp que la droite choisit c'est celui des victimes. Question de responsabilité, question de liberté, question même de foi en l'amour.

On peut être contre la peine de mort et être responsable.

Je respecte et j'admire le militant qui prend soin de toutes nos femmes chéries ayant à assumer l'après-avortement.

Je respecte et j'admire le militant qui se sent le devoir de prendre les moyens de tarir en amont la source des trafiques de drogue, ces vecteurs de mort.

Je respecte et j'admire le militant qui proclame que le degré d'humanité d'une société se mesure à la manière dont elle traite les plus faibles.

Sans vouloir prendre à mon tour les oripeaux du donneur de leçons, je voudrais dire avec mon coeur de croyant, plein de compassion et de tendresse, que notre civilisation se prive de trésors en se donnant le droit d'éliminer certains embryons et certains foetus du ventre de nos mamans. Ces vies en devenir n'ont pas l'étendard des condamnés à mort mais la voix des innocents que le silence du Ciel diffracte dans nos entrailles partagées :

"Prenez-les ces petits, ils combleront votre pays de leur émerveillement".

Je vous ai dit cela avec d'autant plus de liberté que je pense qu'il existe aujourd'hui des moyens alternatifs efficaces substituables au recours à la peine de mort.

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